ARÊTIÈRE, adj. et subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− 1329
arestiere « pièce de bois formant l'encoignure d'un comble » (ap. Delisle,
Act. norm. de la Ch. des Comptes, p. 14 ds
Gdf. Compl. : Pour .II
e. .LXII. festieres,
arrestieres et noes mises en pluseurs lieus au dit chastel... .IIII. d. pour pièce) −
xves. ds
Gdf. Compl.
II.− 1691 (
J. Ozanam,
Dict. mathématique, Paris, p. 570 ds
Fr. mod., t. 23, p. 299 : Les
Arestieres sont les Enduits de Plâtre, ou de M rtier, que les Couvreurs mettent sur la couverture d'un Pavillon); d'où 1866 (
Lar. 19e:
Arêtière [...] Nom des tuiles qui recouvrent l'angle des couvertures en terre cuite sur l'arêtier).
I dér. du rad. de
arête*; suff.
-ière*; v. aussi
arêtier étymol. 1; II fém. de
arêtier*.