ARÊTEUX, EUSE, adj.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1209 fig. « épineux, pénible, plein d'embarras » (
Reclus de Molliens,
Miserere, CLXXVIII, 7 ds
Gdf. Compl. : Hom, n'est dont te vie
arestouse, De fain, de soif, de froit penouse?);
2. fin
xves. « plein d'arêtes, d'épines » (
Du Chesne,
Grand miroir du monde, p. 41,
ibid. : Venez prendre quartiers, bellues
aresteuses).
1, 2 prob. dér. de
arête* étymol. 2 (suff.
-eux*) employé par le
Reclus de Molliens,
Miserere, Ms. de Gaignat, f
o211, r
ocol. 1 ds
La Curne t. 3, au sens de « incommodité » : Vie d'omme est d'
areste plaine... Moult arestouse vie maine cil qui maine la plus legere; lat.
aretosus « qui a des barbes d'épis » (v.
arête étymol. 1),
Venantius Fortunatus,
Carm. Praef. 10, 3, 1 ds
TLL s.v., 586, 25.