ARÉOPAGE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1495
ariopage « tribunal d'Athènes qui siégeait dans un lieu consacré à Mars » (
J. de Vignay,
Mir. hist., 9, 98 ds
Quem. : Adonc Paul estant au meillieu de l'
ariopage dist); 1588
aréopage «
id. » (
Montaigne;
Essais II, 12 ds
Fr. mod. t. 23, p. 299);
2. p. ext. iron. 1714-19 « assemblée de savants » (
La Motte,
Fab. Fromage ds
DG : Un singe, maître clerc du bailli du village ... Parut à nos deux chats tout un
aréopage); 1762 « assemblée de juges, magistrats, etc. » (
Ac.).
Empr. au lat.
areopagus (< gr. Α
ρ
ε
ι
ο
ς
π
α
́
γ
ο
ς « la colline d'Arès », d'où « tribunal qui siégeait sur cette colline »,
Démosthène, 505, 10 ds
Bailly), au sens 1
Varron,
Ling. 7, 19 ds
TLL s.v. Arès, 507, 5.