APTE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1145
ate « (d'un inan.) naturellement propre à qqc. » (
Everard de Kirkham,
Distiques de Caton ds
Gdf. Compl. : E la main ke l'en use Plus
ate l'avum veue); 1308
acte de (
Aime,
Yst. de li Norm., I, 9,
ibid.); 1375
apte a (
Oresme,
Le Livre du Ciel et du monde, éd. Menut-Denomy, 117 d 2-4 ds
Mediaeval Studies, V, p. 297 : Car de toutes figures la sperique est la plus utile,
apte et abile
a mouvement de corps); noté ,,vieux mot et hors d'usage`` de
Fur. 1690 à
Gattel 1797;
2. 1762 jurispr. (
Ac. :
Apte. Terme de Palais. Propre à quelque chose.
Apte et idoine).
Empr. au lat.
aptus, au sens de « bien joint » (
Ennius,
Ann. 373 ds
TLL s.v., 327, 80) (
cf. a. fr.
ate, fin
xiies.,
Partenopeus de Blois, 5071, éd. Crapelet ds
Gdf. : cauces de saie bien ate[s]); au sens 1, d'un inan.,
Varron,
Rust., 1, 6, 2 ds
TLL s.v., 329, 20; d'une pers.,
Cicéron,
Brut., 178,
ibid., 331, 26.