APRÈS-DÎNER, subst. masc.,APRÈS-DÎNÉE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1362 subst. masc.
apres-disner « partie du jour suivant le diner, c'est-à-dire le repas de midi » (
Froissart,
Poésies, 1, 115 Scheler ds
Quem. : un
apres-disner En un gardin alai juer); 1534 subst. fém.
apres dinée (
Rabelais,
Gargantua, ch. 4, éd. Lefranc, Paris, 1913, p. 47 : le fondement luy escappoit une
apres dinée, le iije jour de febvrier, par trop avoir mangé de gaudebillaux); av. 1648 loc. adv.
après-dîné (Voiture ds
Trév. 1704 : Je fus berné vendredi
après-dîné); av. 1679 subst. masc.
après-dîné (
G. E. Retz,
Œuvres, éd.
Feuillet, Gourdault, Chantelauze, Paris, 1896, t. 2, p. 591 : Nous travaillâmes, dès l'
après-dîné, à envoyer chercher nos amis dans les provinces); 1832
après dîner « partie de la journée suivant le repas du soir » (
Stendhal,
supra rem.), très rare dans ce sens.
Composé de
après-* et de
dîner*; la finale
-ée de
après-dinée semble due à l'influence de mots indiquant une durée ou un espace de temps comme
journée*
, matinée*, voir aussi
après-souper, après-soupée.