APPROXIMATION, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1314 méd. « rapprochement » (
H. de Mondeville, éd. A. Bos, 1897, t. 1, p. 185 : les autres sont cousues seulement pour faire aucune
aproximation, ja soit ce que eulz ne puissent du tout en tout estre assemblees); 1415 fig. (Rym. 2
eéd. IX, 213 ds
Gdf. Compl.), attest. isolées;
2. 1751 math.
(Encyclop.); 1797 « estimation, évaluation par à peu près » (
Chateaubriand,
Essai sur les Révolutions, t. 2, p. 419 : Un soir que, par
approximation ne nous estimant plus qu'à environ huit ou neuf lieues de la cataracte, [...], nous aperçûmes, dans le bois, les feux de quelques sauvages, qui étoient campés un peu plus bas, au bord du même ruisseau où nous nous trouvions).
Empr. au lat. médiév.
approximatio « action d'approcher (ici, de qqn) » (
ixes.
Nicolas 1,
Epist., 51, p. 336, 26 ds
Mittellat. W. s.v., 821, 35); attesté une première fois en lat. chrét. au plur. au sens de « rapprochement entre un homme et une femme, rapports conjugaux » (
Didascaliae apostolorum, 56, 26 ds
TLL s.v., 316, 58).