APPROUVER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1200 « prouver, démontrer » (
Chevalier cygne, 20135, éd. Reiffenberg ds
Gdf. : Et s'il estoit nuls homs deça le mer salee Qui volsist contre moy avoir le tieste armee, Je ly
aprouveray, ains qu'il soit la viespres, C'onques je n'eus a iaus nulle amour demonstree) − 1580-92,
Mont.,
Ess., 1. II, c. 12,
ibid.;
2. 1250-60 « trouver bon, louable, agréer » (
Atre périlleux, éd. Schirmer, 2324 ds T.-L. : Car escïent set et voit, Se sa lance perdue avoit, Qu'il ne porroit arme trouver, A desfendre u a
aprouver, Dont il pëust faire nul bien); 1643
approuver que + subj. «
id. » (
Corneille,
Polyeucte, V, 6 ds
Dict. hist. Ac. fr., p. 518 : J'
approuve cependant
que chacun ait ses dieux);
3. 1399 « confirmer, autoriser par un témoignage authentique » cont. jur. (Arch. Nord, B. 113, f
o97 v
ods
IGLF Litt. : Unes lettres en latin du dit evesque du visdoien et du chapitre de l'esglise de Liege, par lesquelles ilz
appreuvent et conferment la dicte vendicion).
Empr. au lat.
approbare attesté dep.
Plaute, au sens 1 (
Amph., 13 ds
TLL s.v., 311, 50); et au sens 2 (
Pseud., 1333,
ibid., 310, 39); à noter la constr. lat.
approbare +
ut + subj. au
ives. (
Priscillien,
Tract., 3, 56,
ibid., 311, 16).