APPROBATION, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) 1295 « consentement, agrément qu'on donne à qqc. » cont. jur. (
Coutumes Lille, éd. Roisin, 393 ds T.-L. : avons mis et pendu nostre seel a ces lettrez en memore et
approbation pardurable);
b) 1690 dr. canon « consentement accordé à l'impression d'un livre par une commission de censure » (
Fur.);
c) 1771
id. (
Trév. :
Approbation [...] se dit des pouvoirs qu'un Evêque donne à un Prêtre de prêcher et de confesser dans son diocèse);
2. 1671 « jugement favorable qu'on porte sur qqn, sur qqc. » (
Pomey,
Dict. royal, Molin, Lyon, 2
eéd., p. 53 : Un homme qui vit dans l'
approbation, dont la vie merite l'
approbation de tout le monde, aux actions duquel tous donnent leur
approbation).
Empr. au lat.
approbatio « assentiment, agrément » 1 a dep.
Cicéron,
Brut. 191 ds
TLL s.v., 309, 66; 1 c empr. au lat. eccl.
approbatio «
id. » (15 juil. 1563, décret du Concile de Trente, Sess. XXIII, c. XV.
De ref. ds
Naz. Dict. de dr. can., 1935, I, p. 850); 2 dér. de 1.