APPRÊT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1306
aprest « action d'apprêter, préparatif » (
G. Guiart,
Royaux Lignages, éd. Buchon, II, 3585 ds T.-L. : D'autre partie a l'arme court Li preuz Jehan de Harecourt Si tost comme cest
aprest oit); 1534 spéc. « assaisonnement des mets » (
Rabelais,
Gargantua, 23, éd. A. Lefranc, p. 219);
2. technol.
a) 1622 peint. (
René François,
Merveilles de nature, 4
eéd. 1622, 321 : Un bel
Aprest, c'est une Peinture faite sur le verre, cuite et recuite au feu avec des couleurs qui puissent souffrir le feu, comme sont les minerales);
b) 1680 text. (
Rich.);
3. 1726 « manière d'agir étudiée » (
Rollin,
Traité des Études, L. VI, III
epart., chap. 1, 5 ds
Dict. hist. Ac. fr. : C'est dans le particulier, dans l'intérieur, dans le cabinet, dans le domestique, que les grands hommes, les personnages célèbres se montrent tels qu'ils sont, sans déguisement, sans
apprêt).
Déverbal de
apprêter*.