APPOSITION, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1213 « action de mettre sur, d'appliquer (spéc. dr. en parlant de sceau) » (
Cart. de l'abbaye de N.-D. de la Roche, 436 − Delb. ds
Quem. : J'ay supplié monseigneur Regnault evesque de Chartres, de confirmer de l'
apposition de son sceau la teneur des dictes presentes);
2. a) 1487 gén. « action d'ajouter » (
Vocab. lat.-fr., Genève, Loys Garbin :
Apposition ou adjoustance);
b) 1606 gramm. (
Masset,
Acheminements de la lang. fr., p. 4 : Ne veulent point aussi d'articles nominatifs, les appellatifs appropriez par quelque
apposition de nom, ou de pronom possessif, comme, maistre Pierre, mon Prince); 1690 minér. (
Fur. :
Apposition se dit [...] des corps qui prennent leur accroissement par la jonction des parties voisines).
Empr. au lat.
appositio; 1 « action de mettre » dep.
Martianus Capella, 6, 693 ds
TLL s.v., 305, 12; 2 a « action d'ajouter » dep.
Asconius Pedianus Patavinus,
Scaur., p. 23
B,
ibid., 305, 26; 2 b gramm. lat. médiév., 1284, Bibl. Orléans M. 252 ds
Thurot,
Extraits de divers mss lat. pour servir à l'hist. des doctrines gramm., P., 1869, 255 : Appositio est minus specificativi sive minus communis ad magis commune specificativa adjunctio; déjà l'adj.
appositivus employé par Priscien dans un cont. gramm., v.
appositif; méd. ou biol. av. 1161
Matthaeus Platearius,
Gloss., p. 368
Bds
Mittellat. W. s.v., 807, 35.