APPOSER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) Ca 1120 fig.
aposer « mettre » (
Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 68, 32 ds T.-L. :
apose [lat. appone] felunie sur la felunie d'els) − 1604 ds
Gdf.;
b) 1213 dr.
apposer un sceau « appliquer un sceau sur un objet pour l'authentifier » (
Cart. de l'abbaye de N.-D. de la Roche, 436, Delb. ds
Quem.); d'où 1606
apposer le scellé (
Nicot); 1640-51
apposer sa signature, son nom « signer » (
Perrot d'Albancourt, Trad. de Tacite, Histoire, IV, 5 ds
Dict. hist. Ac. fr.);
2. 1555-59 « imposer une condition, introduire une clause dans un contrat » (
M. du Bell., 163 ds
Littré : Il fut remis en son estat avec quelques conditions
apposées en l'investiture).
Dér. de
poser* pour la forme; préf.
a-1*; sens calqués sur ceux de
apponere; 1 « placer, mettre à côté » dep.
Plaute,
Poen., 857 ds
TLL s.v., 300, 5; 2 « ajouter » dep.
Plaute,
Mil. 905,
ibid., 302, 29.