APPOINT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1150
apoint « occasion favorable » (
Voy. de Charlemagne, p. 46, Koschwitz ds
Gdf. : Au besoing se couvient il aidier, sire, fait il, et de paiens, se mout en y a, ne se couvient si non par
apoint effrayer)
− 1611,
Cotgr.; 1930
attendre l'appoint de la marée, du vent, « attendre la marée, un vent favorable »
(Canada);
2. 1452 « somme qui solde un compte » (
A. Greban,
Passion, 2192 ds
Gdf. Compl. : Faictes l'
apoint : je m'y oppose Et vous deffens de disposer Quelque bien sans moy exposer Le fait), attest. isolée, repris dep.
Ac. 1740; av. 1750 « qui complète (au fig.) » (M
mede Staël,
Considérations sur la révol. fr., IV, c. 4 ds
Dict. hist. Ac. fr. t. 3, p. 447 : La curiosité pour les nouvelles ne peut se satisfaire qu'en recevant un
appoint de mensonges).
Déverbal de
appointer1*.