APPLIQUE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1452
aplicque « action d'appliquer » (
Mystère de la passion, f
o250
b, impr. Inst. ds
Gdf. : De ces bons oignemens mistiques D'aloes et mirre confis Humblement ferons nos
aplicques sur le corps du sainct crucifix); 1363 technol.
esmail d'oplique (
Inventaire du duc de Normandie ds
H. Havard,
Dict. de l'ameublement, t. 3,
s.v. oplique : Une longue coupe d'or, semée d'esmaux d'
opliques et à saphirs et à grenaz); 1532 (
Compt. de la gr. command. de S-Den., A.N.LL. ds
Gdf. Compl. : Un esmail d'
aplicque); 1680 (
Rich. :
Aplique [...] Terme de metteur en œuvre. Ornement de pierres prétieuses qui s'applique pour en embélir d'autres); 1690 (
Fur. : En Orfevrerie on appelle,
Piece d'applique, tout ce qui s'assemble, soit par charnieres, coulisses, goupilles, vis, écrouës, agraffes, cliquets, crampons, boucles, clous ou riveures); 1866 spéc. (
Lar. 19e: Lanterne à un seul bec, propre à éclairer, dans les grands hôtels, le vestibule, les corridors, les escaliers, etc., et qui est fixée ordinairement contre le mur).
Déverbal de
appliquer*.