APPENDRE, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1100
apendre a « appartenir, dépendre » (
Roland, éd. Bédier, 2832 : Sire reis, amiralz [...] E Sarraguce e l'onur qu'i
apent) − 1752
(Trév.);
2. xiiies. « suspendre à qqc. » (
Fabl., ms. du R. n
o7615, t. 2, f
o191, v
o, 1 ds
La Curne t. 2 1876 : Le noir escu bendé de nuit Ot Larrecin au col pendu, Et d'une forches
apendu), usité au
xives. comme terme de chancellerie (
Gdf. Compl.), spécialisé dep. le
xvies. au sens de « offrir en hommage, dédier, consacrer à la divinité dans un lieu sacré » (
P. de Brach,
Masquarade du triomphe de Diane ds
Hug.).
Empr. au lat.
appendere, 2 dep. Plaute (
Frg. inc., 56 ds
TLL s.v., 277, 55), terme de chancellerie en lat. médiév. (
ca 1221,
Chart. Eichsfeldenses, 214 ds
Mittellat. W. s.v., 788, 12); 1 lat. médiév. (965-66,
Wampach,
Echternach, I pars 2 n
o172, p. 270 ds
Nierm.).