APPELLATION, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1172-74 jurispr. « appel en justice » (
G. de Pont-Ste-Maxence,
St Thomas, B.N. 13 513 f
o55 r
ods
Gdf. Compl. : Obedience offristes ainz et subjectiun En refui de ço, fetes puis
apellatiun); au
xviiies. tend à être supplanté par
appel (
Ac. 1718 : [...] Il ne se dit guere que dans les Formules des Arrêts et des sentences. La Cour a mis l'
appellation au néant);
2. fin
xiie-début
xiiies. « dénomination » (
Moralités sur Job, éd. W. Foerster, 348, 40 ds T.-L. : Et bien est ensengie la turbe des pensés par l'
appellation de pluisor maihnie);
3. 1762 (
Ac. : On dit,
Appellation des lettres, pour dire, L'action d'épeler).
Empr. au lat.
appellātio 1 (
Suétone,
Nero, 17 ds
TLL s.v., 271, 27); 2 (
Cicéron,
Dom., 129,
ibid., 49); 3 (
Id.,
Brut., 259,
ibid., 47;
cf. Quintilien,
Inst., 11, 3, 35,
ibid., 47).