APPÂT, subst. masc.,APPAS, APPÂTS, subst. masc. plur.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Début
xvies.
appast « pâture, servant à attirer les animaux pour les prendre » (
J. Marot, v, 100 ds
Littré : Bestes toujours sont prinses aux
appastz);
2. a) 1549 p. ext. au fig. « ce qui attire, ce qui tente, amorce » (
R. Estienne,
Dict. fr.-lat.);
b) av. 1628 spéc. au plur.
appas « agréments extérieurs d'une femme » (
Malherbe,
Sonnet au Dauphin ds
Littré : Mais n'est-ce point assez célébrer notre belle? Quand j'aurai dit les jeux, les ris et la sequelle, Les grâces, les amours, voilà fait à peu près! − Vous pourrez dire encor les charmes, les attraits, Les
appas), qqf. empl. au sing.
appât «
id. » (1642,
Corneille,
Polyeucte, IV, 2 ds
Dict. hist. Ac. fr.).
Déverbal de
appâter* (
FEW t. 7,
s.v. pascere, note 18).