APPARTENANCE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) Ca 1170
apurtenánces « ce qui appartient à qqc., dépendances d'un bien foncier » (
Rois, éd. Curtius, 150 : Tutes les choses ki furent Saül é sun maisníl é tutes les
apurtenánces, tut rend al fiz tun séignur);
b) 1751 spéc. équit. (
Encyclop. :
Appartenance [...] se dit de toutes les choses nécessaires pour composer entièrement le harnois d'un cheval de selle [...] on dit une selle avec toutes ses
appartenances, qui sont les sangles, la croupiere, etc.);
2. 1536 « fait d'appartenir, de faire partie de » (
Calvin,
Instit., IV, p. 283 ds
Hug. : La remission des pechez − sans laquelle nous n'avons aucune aliance ne
appartenances avec Dieu−).
Dér. de
appartenir* étymol. 2, 3; suff.
-ance*. Voir aussi le lat. médiév.
appertinentia « ce qui est attaché à, dépend de » (716/20
Chartae Sangallenses, A 3 ds
Mittellat. W. s.v., 790, 42).