APPAROIR, verbe intrans. défectif.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1100 intrans. « (d'un inanimé, spécialement d'un astre, d'un phénomène astronomique) apparaître, se montrer » (
Roland, 737, Müller ds
Gdf. : Tresvait la noit e
apert la cler albe); av. 1180
apparoir + attribut « (d'une personne)
id. » (
J. de Salisb.,
Policrat., Richel. 24 287, f
o96a,
ibid.) − 1611,
Cotgr., puis rare et seulement à l'inf. et 3
epers. de l'ind. prés.;
2. a) ca 1180
il appert que « il est évident » (
Chr. de Troyes,
Perceval, éd. W. Roach, 3885 Paris, 1959 : Ore en a si cortois loier M'amie come
il i
apert); av. 1317
id. (
Joinville,
St Louis, 25, 20 éd. N. de Wailly, Paris, 1874 ds
IGLF : l'autre [fille] ot mesire Hérart de Brienne, dont grant lignage est issu, si comme
il appert en France);
b) 1690 dr. (
Fur.).
Empr. au lat.
apparere; 1 « apparaître, se montrer (d'une personne) » dep.
Naevius,
Com., 87 ds
TLL s.v., 261, 46; spéc. en parlant des astres, des phénomènes astronomiques (
Cicéron,
Div., 1, 130,
ibid., 262, 71); 2 b « être vu, être prouvé » (
Plaute,
Poen., 363,
ibid., 265, 12); 2 a, de l'impersonnel
apparet « il apparaît que » (
Térence,
Eun., 486,
ibid., 266, 77).