APPÉTER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1370-72 emploi abs. (
Oresme,
Ethiques, 32 ds
Dict. hist. Ac. fr., t. 3, p. 414 : La partie [de l'âme] qui cognoist peut estre appelée sens, et celle qui
appete est nommée appétit sensitif); 1372-74 « désirer vivement, prétendre à [+ inf.] » (
Id.,
Polit., f
o1 v
ods
Gdf. Compl.); av. 1590 spéc. « désirer [en parlant de nourriture] » (
A. Paré,
Introd. à la cognoissance de la chirurgie, I, 17 ds
Dict. hist. Ac. fr. ibid.); qualifié de ,,dogmatique`` ds
Fur. 1690 et de ,,vieux mais usité en Médecine`` ds
Trév. 1752; 1814-1820 méd. (
Nysten).
Empr. au lat.
appetere « rechercher avec avidité » (
Plaute,
Cist., 216 ds
TLL s.v., 283, 60); spéc. en parlant de nourriture (
Caton,
Agr., 103,
ibid., 285, 24). [Contrairement à l'indication de
FEW t. 25
2,
appéter ne se trouve pas dans le texte du
xiiies.,
La fille du Comte de Pontieu, éd. Brunel, 1926].