APOTOME, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1562 mus. anc. (
Maurice Scève,
Microcosme, L. II, p. 66 ds
Hug. : l'excedant du plus grand au moindre fait le crome, Ainsi que le majeur semiton
apotome).
Empr. au lat.
apotome « partie de ton » (
Boèce,
Mus., 2, 30 ds
TLL s.v., 255, 80 : reliqua igitur pars, quae maior est, apotome nuncupatur a graecis, a nobis vero potest vocari decisio); lui-même empr. au gr. α
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π
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τ
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η
́ « coupure, section » (
Aristote,
Cael., 2, 14, 17 ds
Bailly), d'où ont été directement tirés à partir de la fin du
xviies. (
Fur.), plusieurs emplois en math.; un emploi adj. en minér.
substance apotome « dont les cristaux ont des faces très peu inclinées à l'axe » (
Ac. Compl. 1842), remonte à l'adj. α
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τ
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μ
ο
ς « coupé à pic, abrupt ».