APOTHÉOSE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1581 hist. romaine « déification des empereurs romains » (C. Guichard ds
Delb. Rec. d'apr.
DG : La sotte superstition de l'
apotheose);
2. 1674 « honneurs extraordinaires rendus à un homme (en mauvaise part) » (
Malebranche,
Recherche de la vérité, II
epart., liv. II, c. 6 ds
Dict. hist. Ac. fr. t. 3, p. 335 : tel n'auroit pas fait l'
apothéose de son auteur, s'il ne s'étoit imaginé comme enveloppé dans la même gloire); 1677 «
id. (en bonne part) » (M
mede Sévigné,
Lettres à M
mede Grignan, 23 juill.,
ibid.).
Empr. au lat.
apotheosis « déification » (
Tertullien,
Apol., 34 ds
TLL s.v., 255, 70); lui-même empr. au gr. α
̓
π
ο
θ
ε
́
ω
σ
ι
ς «
id. » (
Cicéron,
Att., 1, 16, 13 ds
Liddell-Scott).