APOSTOLAT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. xiiies. « ministère d'apôtre (désigne ici le pape) » (Marten. tom. 1 Anecd. col. 1013 ds
Du Cange s.v. Apostolicus : Guillaume ... patriarche de Jerusalem et legat de l'
Aposteilat); 1407
jour d'apostolat « jour de la fête d'un apôtre » (21 juin 1407,
Reg. de la drapperie, 1343-1451, f
o151 r
o, A. Tournai ds
Gdf. Compl. : Les dimenches, jours d'
appostelaz, et autres jours de festes); 1541 « ministère d'apôtre » (
Calvin,
Inst., 848,
ibid. : Saint Paul voulant approuver son
apostolat ne dit point que ...);
2. p. ext. 1793-94 « action de propager des idées nouvelles, une doctrine » (
C. Desmoulins,
Le Vieux Cordelier, p. 219 : C'est Robespierre qui s'est tant moqué de Cloots voulant municipaliser l'Europe, qui se charge de son
apostolat).
Empr. au lat. eccl.
apostolatus au sens 1 dep.
Tertullien,
Adv. Marc. 1, 20 ds
TLL s.v., 253, 48; [apostolat au sens 2 ne figure pas ds
Fur. 1701 contrairement à l'indication de
FEW t. 25,
s.v. apostolatus].