APOSTILLER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1450 « ajouter des apostilles, des gloses, amplifier » (
A. Greban,
Passion, Ars. 6431, f
o169
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Gdf. : Dont vient la loy que tu denonces, Ou se Dieu la t'a revellee Ou se tu l'
as appostillee); 1560 « annoter » (
E. Pasquier,
Recherches, VI, 15 ds
Hug. : [Marie Stuart] se fist rapporter l'inventaire de ses meubles, bagues et joyaux, l'
apostillant en la marge des noms de ceux auxquels elle les destinoit); qualifié de
vieilli par
DG;
2. 1762 « annoter une pétition pour la recommander » (
Voltaire,
Lett. 15 juin 1762 ds
DG : Requête que la pauvre infortunée Calas doit présenter au roi après l'avoir fait
apostiller).
Dér. de l'a. fr.
postille « glose, explication » attesté dep. le
xives. (
Hist. des Trois Maries, Richel. 12468, p. 365 ds
Gdf.) empr. au lat. médiév.
postille 1228 (
Du Cange, VI, p. 434a; voir aussi
Latham, p. 362a) qui d'apr.
Du Cange serait dérivé du lat. médiév.
posta pris au sens de « page » (1317 ds
Du Cange, VI, p. 431b,
s.v. posta 6).