APOSTILLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1506 masc. « écrit » (
J. Marot,
La vray disant advocate des dames ds
Gdf. Compl. : Qui fera un tel
apostille Comme fist Sapho la subtille Qui composa de si beaux vers), attest. isolée; 1566 « annotation portée en marge d'un écrit » (
H. Estienne,
Apol. pour Her., Ristelhuber, ch. 33, II, 189 ds
Hug. : La première impression de ce livre qui est en petite forme, avec des
apostilles, ha ce titre); qualifié de
vieilli par
DG; remplacé par
post-scriptum;
2. 1802 « note ajoutée à une pétition pour la recommander » (
Ac. revue par Laveaux :
Apostille. Petite note que l'on fait sur quelque chose ou sur quelqu'ouvrage, soit pour le critiquer ou l'éclaircir, soit pour se rappeler plus aisément ce qu'on a voulu y observer. Il a fait des
apostilles sur tel ouvrage).
Déverbal de
apostiller* aux sens 1 et 2.