APORIE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1789 (M. Beauzée ds
Gramm. :
Aporie [...] L'
Aporie, chez certains rhéteurs, n'est rien autre chose que la figure à laquelle nous donnons plus communément le nom de Dubitation; & en effet un homme qui doute semble ne trouver aucune voie pour se tirer de l'incertitude où il est).
Empr. au gr. α
̓
π
ο
ρ
ι
́
α (littéralement α
̓ + π
ο
́
ρ
ο
ς « sans chemin, sans issue ») « embarras, incertitude (dans une recherche, dans une discussion) » (
Platon,
Prot. 324 ds
Bailly); le gr. a été lui-même empr. par le b. lat.
aporia (dep.
Itala),
cf. Isidore,
Orig., 21, 27 ds
TLL s.v., 251, 78; bien attesté comme terme de philos. en lat. médiév. (
Albert Le Grand ds
Mittellat. W. s.v.).