APOPLECTIQUE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1256 « qui est frappé d'apoplexie (d'un homme) » (
Aldebrant de Sienne, 118, Landouzy-Pépin ds
Quem. : Car ki le boit [le vin] à outraige il fait mal au foie [...] et fait l'omme devenir paralitike et
appopletique); 1611 subst. (
Cotgr.);
2. 1503 « sujet à l'apoplexie (d'un organe) » (
Le Guidon en françoys, 53, c. éd. 1534 ds
Rom. Forsch., t. 32, p. 11; Les veines du col sont dictes
appopletiques car par la reflexion de ces veines aulcunesfois est faicte appoplexie); 1756 «
id. (d'une pers.) » (
Voltaire,
Mœurs, 94 ds
Littré : Faire boire du sang d'un enfant aux vieillards
apoplectiques).
Empr. au lat.
apoplecticus au sens 1 et 2,
Firmicus,
Math., 3, 4, 24 ds
TLL s.v., 251, 30 (adj. substantivé); empr. au gr. α
̓
π
ο
π
λ
η
κ
τ
ι
κ
ο
́
ς au sens 1 et 2,
Aristote,
Rhét., 3, 10, 7 ds
Bailly.