APOLLON, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− 1. 1660-68 « génie inspiré par Apollon » (
Boileau,
Art poétique, IV, v. 131 ds
Dict. hist. Ac. fr. : Mais je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Qui, dégoûtés de gloire et d'argent affamés, Mettent leur
Apollon aux gages d'un libraire);
2. 1842-43 « homme remarquable par sa beauté et l'élégance de sa taille » (
E. Sue,
Les Mystères de Paris, t. 2, p. 275 : ... [le penchant amoureux que j'entretiens en elle par] mes louanges à l'égard de cet
Apollon sans cervelle [= pour ce bellâtre]).
II.− 1800 entomol. (
Boiste :
Apollon);
cf. 1866
(Lar. 19e).
I par antonomase, du nom du dieu du Parnasse, Apollon, fils de Jupiter et de Latone, et frère de Diane; II du lat. sc.
(Parnassius) Apollo nom donné d'après le même procédé par Linné à ce papillon. Les dict. classent ce sens aussi bien sous la vedette
Apollon que sous celle de
Parnasse, voir
Boiste 1808.