APOCALYPSE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1160-1170 « dernier livre du Nouveau Testament où sont rapportées les révélations faites à st Jean l'Évangéliste » (
Guillaume de Saint-Pair, 3441 ds
Gdf. Compl. :
Apocalypse qui ne ment);
ca 1275 (
ressembler le)
cheval de l'Apochalipse désigne une personne très maigre, ici
Abstinence contrainte, personnage allégorique (
G. de Lorris et
J. de Meung,
Rose, 12038, éd. F. Lecoy, t. 2 : El resembloit, la puste lisse, le
cheval de l'Apochalipse); 1680 « obscurité, discours obscur » (ds le style simple) (
Rich. : ... tes volumes ne sont rien qu'une éternelle
apocalipse); p. ext. 1863 « fin du monde » (
Renan,
Vie de Jésus, XVII ds
Rob. : ... son espérance d'une
apocalypse vaine, d'une venue à grand triomphe sur les nuées du ciel).
Empr. au lat. chrét.
apocalypsis (gr. α
̓
π
ο
κ
α
́
λ
υ
ψ
ι
ς proprement « révélation de Dieu » :
Cor., 14, 26 : cum convenitis, unusquisque vestrum psalmum habet, doctrinam habet, apocalypsim habet, linguam habet, interpretationem habet − d'où le titre du livre sacré :
Apoc. I, 1 :
Apocalypsis Jesu Christi, quam dedit illi Deus palam facere servis suis.