APLOMB, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− Loc. adv. 1. ca 1200
à plon « à la verticale, perpendiculairement » (
Alexandre, p. 503 ds
Littré : Li mur sunt haut et fort, de quariaus
à plon mis), attest. isolée; 1552
à plomb (
G. Paradin,
Cronique de Savoie, Lyon, d'apr. M. Bossard ds
FEW t. 9, p. 99); 1762
d'aplomb «
id. » (
Ac. :
Aplomb [...] On dit aussi, Ce mur, cette ligne est
d'aplomb) mais aussi 1771
à plomb et
d'aplomb (
Trév. :
Aplomb se dit aussi adverbialement, pour dire dans une direction verticale & perpendiculaire à l'horison ... Ce mur n'est pas
d'aplomb. Le soleil darde
aplomb ses rayons. On en fait ordinairement deux mots. Ce mur est, n'est pas
à plomb);
2. 1835
d'aplomb « dans un équilibre stable »
(Ac.).
II.− Subst. 1. a) 1547 « verticale » (
J. Martin,
Vitruve ds
Delb. Rec. ds
DG : La cathete ou
aplomb) d'où
b) 1688
prendre les aplombs « vérifier qu'une construction est droite et verticale avec le fil à plomb » (
Rich. s.v. plomb);
c) 1798 escr. et danse « équilibre »
(Ac.);
2. au fig. en parlant des pers.
a) 1798 « équilibre de la personnalité »
(Ac.);
b) 1816 « assurance »,
supra ex. 11.
Composé de
plomb* et de la prép.
à*.