APLATISSEMENT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) Fin
xives. « état de ce qui est aplati » (
O. de Serres, V, 14 ds
Gdf. Compl. : Renversant du tout la rusche, sens dessus dessous, la faisant tenir debout, le bas regardant le ciel : et ce par le moyen d'un petit
aplatissement que pour ce service ci on laisse a la rusche lors qu'on la faict) et en partic.
b) 1751 géophysique « terme désignant la configuration partic. de la terre aux deux pôles » (
Voltaire,
Louis XIV, 31 ds
Littré : Ce voyage [à Cayenne] a été la première origine de la connaissance de l'
aplatissement de la terre);
2. 1611 « action d'aplatir » (
Cotgr. :
Applatissement);
3. 1831 au fig. (
H. de Balzac,
La Peau de chagrin, I : La conséquence immédiate d'une constitution est l'
aplatissement des intelligences).
Dér. du rad. du part. prés. de
aplatir*; suff.
-ment1*.