APLANISSEMENT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1370 fig. « caresse, flatterie » (
Oresme, Rem. de fort., Ars. 2671, f
o39 v
ods
Gdf. : A peine puet on trouver aucun
aplanissement de doulces paroles et de blandices sans souspeçon), disparaît prob. au
xvies. avec l'empl. de
aplanir* au sens de « caresser, flatter »;
2. a) prob.
xives. « action d'aplanir, de raboter » (Gloss. lat.-fr., B.N. 1. 7679 ds
Gdf. Compl. : Dolamen,
aplanissement); 1539 (
R. Estienne,
Dict. françois latin);
b) 1690 fig. (
Fur.);
c) 1796 pol. « égalisation sociale » (
Le Néologiste français ds
Frey 1925, p. 253 : Nouveau, employé au figuré par les néologues; l'
aplanissement de la France était la base du système des jacobins, c'est-à-dire l'égalisation des fortunes);
cf. aplanisseur sens II.
Dér. du rad. du part. prés. de
aplanir* au propre et au fig.; suff.
-ment1*.