API1, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1571
pomme apie ([François de]
Belleforest,
Secrets de la vraye apiculture, p. 113 ds
Roll. Flore t. 5 p. 102); 1573
pomme apiane (
J. Liebault,
Quatre livres des secrets de médecine et de la philosophie chymique ds
Fr. mod., t. 14, p. 282); 1600
pomme-appie (
O. de Serres,
Théâtre d'agriculture, VI, 26 ds
Hug. : La Melle ou
pomme-appie, ainsi ditte de Claudius Appius, qui du Peloponnese l'apporta à Rome); 1615
pomme d'apie (trad. de Dalechamps,
Hist. générale des plantes [par Jean Des Moulins] d'apr.
Rich. 1680,
s.v. pomme); 1690
api (
La Quintinye,
Instruction pour les jardins fruitiers et potagers [3
eéd. 1797], t. 1, p. 202 : L'
api qui est véritablement une pomme de Demoiselle et de bonne compagnie, est connuë de tout le monde, par la couleur qu'elle a extraordinairement vive et perçante ... elle veut être mangée goulûment, c'est à dire sans façon avec sa peau tout entière).
Du nom de
Appius, Romain de la gens Claudia (
cf. lat.
mala Appiana :
Pline,
Nat., 35, 48 ds
TLL s.v., 291, 22 : quibus [malis Scandianis], cotoneo insito ab Appio e Claudia gente Appiana [mala] sunt cognominata) qui, d'apr. Olivier de Serres
(supra), aurait importé ces pommes à Rome; voir aussi J. Brüch ds
Z. rom. Philol., t. 55, p. 500-501.