APERTISE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− 1372 « franchise indiscrète » (
Livre du Chevalier de La Tour, Bibl. nat. 1190, f
o8
ads
Gdf. : Pour la trop grande
apertise et la legiereté et la maniere qu'il semble a veoir en elle), seulement dans cet ouvrage.
B.− 1383 « acte d'adresse » (Arch. Tournai, Reg. de cuir noir,
Mém. soc. hist. et litt. Tournai, XIX, 33 ds
Gdf. Compl. : Et avoit une sielle sur icelle corde, sur laquelle sielle il se assist et fist plusieurs
appretisses, et piu se avala par contrepoix), fréq. dans le syntagme
apertise d'armes : 2
emoitié
xives. (
Froissart, I, I, 69 ds
Littré : Et là y eut plusieurs belles bacheleries et
appertises d'armes faites), sens attesté jusqu'en 1611,
Cotgr.; repris dep. 1842,
Ac. Compl.
Dér. de
apert* étymol. A et B; suff.
-ise*.