ANXIÉTÉ, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1190 « vive inquiétude » (
Herman,
Bible, B.N. 1444, f
o63 r
ods
Gdf. Compl. : De Elye et d'Enoch la grans securites Seroit la de paor moult grans
anxietes); attest. isolée dans ce sens jusque
Nicot 1606;
Fur. 1690 note qu',,on ne le dit qu'en Morale`` tandis que
Trév. 1704 remarque : ,,Le plus seur est de l'eviter``; s'emploie couramment dep. le
xixes.;
2. 1564 méd. « oppression, état d'agitation intense » (
Dictionnaire françois-latin de J. Thierry d'apr. M. de Toro ds
Fr. mod., t. 4, p. 355); 1585 « oppression » (G.C.D.T., trad. de Boccace,
Flammetto, 1. 6, p. 381 ds
Hug.); repris au
xviiies. (
Ac. 1798).
Empr. au lat.
anxietas « disposition naturelle à l'inquiétude » (
Cicéron,
Tusc., 4, 27 ds
TLL s.v., 201, 6); au sens méd. « oppression, douleur physique » (
xies.
Triumphus Remacli, 2, 16 ds
Mittellat. W. s.v., 730, 40).