ANTI(-)ÉVANGÉLIQUE,(ANTI ÉVANGÉLIQUE, ANTI-ÉVANGÉLIQUE) adj.
attest. 1834 (
Land.) [en parlant d'une attitude morale]; dér. de
Évangile, préf.
anti-*, suff.
-ique*. Attesté ds la plupart des dict. gén. du
xixes. ainsi que ds
Quillet 1965 et
Lar. Lang. fr.;
Ac. Compl. 1842,
Besch. 1845 et
Littré le considèrent comme néol.
2. Formé sur
évangile, p. anal. avec la relation
évangélique/
évangile, on trouve chez
P. Leroux,
De l'Humanité, t. 2, 1840, p. 993, le subst. masc.
anti-évangile « doctrine présentée comme l'antithèse de l'Évangile » : ,,J'entends que les dix-huit siècles écoulés doivent être le développement de cet évangile, et non pas se composer de cet évangile d'une part, et d'une
antithèse à cet évangile de l'autre. Autrement la négation vaudrait l'affirmation, l'
anti-évangile vaudrait l'évangile; et, sur la ruine de l'un par l'autre, il ne resterait que le néant.``