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ANTITHÈSE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Av. 1550 rhét. « contraste naissant du rapprochement de deux idées ou deux expressions qui s'opposent » (P. Doré, L'adresse de l'esgaré pecheur, 43b d'apr. Vaganay ds Fr. mod., t. 5, 1970 [sans attest.]); av. 1564 (Calvin, Comm. s. l'harm. evang., p. 642 ds Gdf. Compl. : Mais afin que ce passage soit bien entendu, il nous faut entendre l'antithese qui est entre les semailles et la moisson); 2. 1704 gramm. (Trév. : Antithese est aussi une figure de Grammaire, par laquelle on change une lettre pour en substituer une autre : comme quand on dit olli pour illi); 3. mil. xviiies. sens gén. « opposition » (Le Père Daniel ds Fér. Crit. : antithèse de la doctrine des Thomistes et de celle de St Thomas). Empr. au gr. α ̓ ν τ ι ́ θ ε σ ι ς « opposition » (Platon, Soph., 257eds Bailly), « opposition d'idées en rhét. » (Aristote, Rhet., 3, 9, 9, ibid.), « permutation de lettres » (Hérodien, p. 39, 24, ibid.); au sens philos. cf. emploi comme terme de logique « opposition de proposition » (Aristote, Interpr., 10, 3, ibid.); empr. par le lat. antithesis, au sens gén. « opposition » (Tertullien, Adv. Marc., 1, 19 et 4, 1 ds TLL s.v., 187, 63 et 65) et en gramm. (Cherisius, Gramm., I, 279, 16, ibid., 187, 57).