ANTISEPTIQUE, adj. et subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− Méd.
1. adj. 1763 « propre à arrêter la pollution microbienne, qui prévient ou arrête l'infection » (
Adanson,
Famille des Plantes II, 622,
s.v. antiseptikes, ou
Antiputrides ou
Balsamikes, qui empêchent les plaies de venir en supuration, ou en Gangrène); 1765 (
Encyclop. t. 15,
s.v. septique : ... M. Pringle, de la Société royale de Londres, & médecin des armées britanniques, a donné à la suite de ses observations sur les maladies des armées dans les camps & dans les garnisons, des mémoires excellens, lus à la société royale, sur les substances
septiques &
anti-septiques. Ses expériences prouvent qu'il y a beaucoup plus de substances qui résistent à la putréfaction, qu'il n'y en a qui la favorisent);
2. subst. 1765 « médicament employé contre les infections microbiennes » (Encyclop. t. 15,
s.v. septique).
B.− Sens fig. 1895, (
Huysmans,
En route, t. 1, p. 2I : Comme un
antiseptique supraterrestre).
Soit empr. à l'angl.
antiseptic «
id. » (
Mack. t. 1, p. 242), A 1 attesté dep. 1751 (
Gentl. Mag. 557 ds
NED), A 2 dep. 1751 (
loc. cit., ibid.). B adj. dep. 1820 (Southey,
Wesley I, 204,
ibid.); subst. dep. 1825 (
Bentham,
Ration. Reward, 175,
ibid.); l'angl.
antiseptic est composé du lat.
septicus « qui putrifie » et du préf.
anti-. À l'appui de l'hyp. d'une orig. angl. les travaux du savant anglais Pringle,
supra; − soit dér. de
septique*; préf.
anti-*.