ANTIPHONIE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1380 liturg. « chant interprété alternativement par deux chœurs » (
Evrart de Conty,
Probl. d'Arist., Richel. 210, f
o234
eds
Gdf. : L'autre chose requise a bonne
antiphonie si est bonne proportion et convenable entre les vois parties quant au nombre d'icelles); attest. isolée, repris ds les ouvrages de musicologie du
xxes.
(supra);
2. 1751 mus. gr. (
Encyclop. :
Antiphonie étoit [...] espèce de symphonie qui s'exécutoit à l'octave ou à la double octave).
Composé du rad. du gr. α
̓
ν
τ
ι
́
φ
ω
ν
ο
ς « qui répond à, qui accompagne » au sens 1 (
Euripide,
Suppl. 800 ds
Bailly); « qui résonne d'accord avec (en parlant d'un accord d'octave) » au sens 2 (
Platon,
Leg. 812,
ibid.); suff.
-ie*;
DEI, s.v. antifonia signale un gr. tardif α
̓
ν
τ
ι
φ
ω
ν
ι
́
α (
iiie-
ives. Eusèbe de Césarée).