ANTIDOTE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca mil.
xiiies. [date du ms] subst.
antidot emploi métaph. (
Enéas, éd.
Salverda de Grave, 8228 var. des mss Defhi, mil.
xiiie-fin
xives., [le ms. A, fin
xiie-début
xiiieportant le terme plus général
oignement] : Que as tu fait de l'
antidot [:mot] Que soleies jadis porter A tes males dolors saner); forme
antidot encore au
xvies. (
Hug.); 1426
antidote méd.-pharm. (O. de la Haye ds
DG); av. 1674 fig. (
Boileau, trad. du
Traité du sublime de Longin, c. 14 ds
Dict. hist. Ac. fr., t. 3, p. 283b : Demosthène ... fait entrer dans l'ame de ses auditeurs comme une espèce de contre-poison et d'
antidote, qui en chasse toutes les mauvaises impressions).
Empr. au lat.
antidotum, attesté au sens propre (contre le poison) dep.
Celse, 5, 23 ds
TLL s.v., 168, 75; (contre les maladies, synon. de
remède) dep.
ives.
Spartianus,
Hadr., 23, 16,
ibid., 169, 11; fig. « ce qui sert à résister contre » (
Suétone,
Cal., 29,
ibid., 169, 3).