ANTI(-)TYPE,(ANTI TYPE, ANTI-TYPE) subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− 1704 relig. (
Trév. :
Antitype. Mot grec qui est la même chose que type ou figure [...]. Ce même mot d'
antitype, signifie dans les anciens Peres Grecs et dans la Liturgie Greque de S. Basile les symboles du pain et du vin dans l'Eucharistie); subsiste ds les dict. jusqu'à
Lar. encyclop.
II.− 1877 l'opposé d'un type (
H. Blaze de Bury,
Rev. des Deux-Mondes, 15 mars 1877, p. 265 ds
Littré : Lucrèce connut-elle à cette époque l'ami futur de cette noble Victoria Colenna, son
antitype?).
I empr. au gr. eccl. (τ
ο
̀) α
̓
ν
τ
ι
́
τ
υ
π
ο
ν (composé de τ
υ
̀
π
ο
ς « figure » et α
̓
ν
τ
ι
́- « qui est à la place de ») « représentation, image, en parlant des Saintes Espèces qui voilent le corps et le sang du Christ » (
G. de Nazianze, ives., 1, 809, Migne ds
Bailly); empr. par le lat.
antitypum «
id. » (
Didasc. apost., 78, 18 ds
Blaise); II dér. de
type*; préf.
anti-* « qui est opposé ».