ANTHYLLE, ANTHYLLIS, ANTHYLLIDE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1556
anthyllis (
Rich. Le Blanc,
De la subtilité, f
o3 r
od'apr. Delboulle ds
R. Hist. litt. Fr., t. 2, p. 115 : Une herbe
anthyllis, dite oreille de souris); 1751
id. (
Encyclop. t. 1 : Il y a deux especes d'
anthyllis; l'une croît en Candie et en Sicile [...] L'autre se trouve dans les pâturages, et fleurit en Mai); 1788
anthyllide (Ch.
Linné,
Philos. bot., trad. du lat. par F. A. Quesné, Paris, Cailleau; Rouen, Leboucher, p. 105 : L'
Anthyllide des bois à Fleur pleine).
Empr. au lat.
anthyllis « sorte d'ivette » (
Pline,
Nat., 26, 84 ds
TLL s.v., 165, 53) et
anthyllium « sortes de fleurs comprenant deux espèces, l'une semblable à l'ivette, l'autre semblable à la lentille » (
Id.,
Ibid., 21, 103,
ibid., 165, 57). Les formes lat. sont elles-mêmes empr. aux formes gr. α
̓
ν
θ
υ
λ
λ
ι
́
ς « cresse, plante marine » et α
̓
ν
θ
υ
́
λ
λ
ι
ο
ν « petite fleur », attestées ds Dioscoride (
Bailly), ces deux formes ayant interféré et désigné chacune les deux espèces de plantes (
cf. André Bot.).