ANTENNE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1200-1206 mar.
antaine « longue vergue soutenant une voile latine » (
R. de Clary,
Prise Constantinople, éd. Hopf, 44 ds T.-L. : les
antaines qui portent les voiles des nes); 1409
antenne (
J. Bouciquaut,
Livre des faits, 1
repart., chap. 32 ds
Jal1);
2. p. anal. 1712 entomol. « appendice sensoriel de certains animaux » (
Maraldi,
Mém. Ac. des Sc., p. 316 d'apr.
Trév. 1752 : Une partie des cornes ou
antennes, dont la longueur est séparée en deux également par un article, change, la partie la plus éloignée de la tête étant la première, ensuite la plus prochaine); av. 1814 ichtyol. (
Bernardin de Saint-Pierre,
Études de la nature ds
Dict. hist. Ac. fr. t. 3, p. 277a);
3. p. ext.
xxes. phys.,
supra.
Empr. au lat.
antemna mar. au sens 1 (
Plaute,
Trin., 837 ds
TLL s.v., 151, 75); 2 lat. médiév.,
xves. appliqué par Théodore Gaza aux cornes des insectes d'apr.
DG.