ANONCHALIR, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1306 part. passé adjectivé (
Guillaume Guiart,
Branche des Royaux Lignages, I, 3543 ds T.-L. : L'ost se rendort, chascun s'acquoise Ausi com genz
anonchalies); début
xves. (
Quinze joyes de mar., V, Bibl. elz. ds
Gdf. : Et s'il le sçavoit bien davant qu'il fust marié, si l'a il oublié, pource qu'il
s'anonchallist et se abestit a soy quant ad ce), qualifié de
vieux dep.
Trév. 1742; en usage en Suisse romande (Genève, Vaud) d'apr.
Pat. Suisse rom. t. 1, p. 442; considéré à tort ds
Nyrop t. 3, § 430, 2
ocomme une création nouvelle (Huysmans).
Dér. du rad. de
nonchalant*; préf.
a-1*; dés.
-ir.