ANNUITÉ, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) 1395 dr. médiév. angl. « paiement fait chaque année (à l'épouse survivante, sur les biens du mari) » (Rym., 2
eéd., VII, p. 818 ds
Gdf. Compl. : Lequel douaire ou
annuité lui sera assiz bien et souffisamment);
b) fin
xves. anglo-norm.
id. « en Angleterre rente annuelle qui garantissait au vilain sa franchise » (
Tenur. de Littleton [Juriste anglais ✝ 1481] f
o45 ds
La Curne t. 1 1875); d'où
briefe d'annuity « autorisation de poursuivre un débiteur qui ne paie pas une pension ou un revenu annuel » (
Ibid., f
o48,
ibid.); repris par
Ac. Compl. 1842 (toujours en réf. à l'Angleterre) −
Lar. 19e;
2. a) 1869 admin.,
supra;
b) 1964 au plur.
annuités liquidables, supra.
Empr. au lat. médiév.
annuitas (domaine angl.) au sens 1,
xiiies.,
Charta Thomæ Archiep. Eboracensis [York, Angleterre], t. 3, p. 22 ds
Du Cange s.v. : (
cf. anglo-norm.
annuelté « rente annuelle », 1305 ds
Gdf., dér. de
annuel; suff. a. fr.
-té).
Cf. angl.
annuity, empr. au fr.
(NED).