ANNONE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1121-1135
annune « provisions [pour une année] » (
Ph. de Thaun, Bestiaire, 426, Wrigt ds
Gdf. : E quant furmi encuntre, ne li fait lait ne hunte, Ne li tolt sa
annune, ne l'demande ne dune);
ca 1160
annone «
id. » (
Benoit de Ste Maure,
D. de Norm., II, 6618, Michel,
ibid. : N'i a bestes, blé ne
annone) − 1611,
Cotgr. (au sens de « grain avec lequel on fait le pain pour la maisonnée »);
2. 1752 antiq. rom.
Préfet de l'annone (Trév.).
Empr. au lat.
annona « récolte de l'année » (
Cicéron,
Verr., 4, 215 ds
TLL s.v., 110, 57); au sens 2 « approvisionnement public » (
Tite-Live, 4, 13, 7,
ibid., 113, 40).