ANNIVERSAIRE, adj. et subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− Subst. a) ca 1165-1170 « retour annuel d'un jour marqué par quelque événement (naissance ou mort) gén. fêté » (
Benoît,
Roman de Troie, v. 17457 ds
Littré : Quant icil anz fu acompliz Qu'Ector fu mors et seveliz, Si vus puet l'en por veir retraire C'onques plus riche
anniversaire Ne fu el siecle celebrez Que li a fet ses parentez);
b) spéc. 1243 « service religieux qu'on fait tous les ans à la mémoire d'un défunt » (Verdun, Cabin. de M. Clers ds
Gdf. Compl. : Por lour
andeversaire).
II.− Adj. 1556 « qui ramène le souvenir d'un événement arrivé à pareil jour » (
Saliat,
Her., IV,
ibid. : Sacrifices
anniversaires); 1564 (
Liébault, I, 17,
ibid.).
Empr. au lat.
anniversarius (de
annus « année » et
versus, part. passé de
vertere « tourner ») adj. « qui retourne ou revient chaque année » (dep.
Varron Rust., 1, 16, 4 ds
TLL s.v., 110, 14);
cf. Cic.,
Verr., 107,
ibid., 15 : festos dies anniversarios; I b) lat. médiév.
anniversarius, anniversarium subst. «
id. » (996,
Muller-Bouman, Ob. Utrecht, 1 n
o145 ds
Nierm.).