ANNAL, ALE, AUX, adj.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. [1115-1130 « qui a lieu chaque année » (Ph.
de Thaon,
Comput, éd. Mall, 50 ds T.-L.
s.v. anel : les festes
anuels) < : rime avec cles, d'où lecture
annels > ?];
ca 1150
festes annaus (
Sept sages, éd. Keller, 2484,
ibid. : A toutes ces
festes annaus Tenoit molt grans cours cil vassaus) − 1771,
Trév.;
2. xves. « qui dure un an » (
J. Nicolay,
Kalendr. des guerres de Tourn., Du parlem. de Malignes ds
Gdf. Compl. : Du siege
annal ou environ combien que frustre et inutille que fist le dit duc Charles devant la ville de Nus, empres Coullongne sus le Rein), ne subsiste que comme terme de jurisprudence.
Empr. au lat.
annalis au sens 1 dep.
Varron,
Ling., 6, 26 ds
TLL s.v., 108, 25; au sens 2,
Julius Paulus,
Dig., 38, 17, 6, 1,
ibid., 108, 29.