ANIMALISER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1742 « assimiler les aliments à la substance animale » (
Essais et observations de méd. de la société d'Edinbourg, II, 101 [trad. d'un texte angl. de 1737 voir
infra] ds
Barb. Misc. 13, 1936-38, p. 2 : Nos alimens en général sont d'une nature acide, ou participent de cette qualité; mais par les altérations qu'ils ont à souffrir dans nos corps, ils passent bientôt dans un état neutre. La structure du corps des animaux est telle, que la force de la circulation, en attenuant de plus en plus les parties du sang, corrige leur acidité, et les
animalise [s'il est permis de parler ainsi]);
2. 1823 emploi trans. « ravaler au rang des animaux » (
Boiste :
Animaliser [...] Le philosophisme
animalise l'homme, la religion le divinise [qualifié de
nouveau]).
Empr. à l'angl.
to animalize «
id. » (
Barb. Misc. 13 1936-38, p. 2;
Mack. t. 1, p. 168) 1 attesté dep. 1733-1737 (
Medical Essays and Observations revised and published by a Society of Edinburgh, ii, art. vii, § 21 ds
Barb. loc. cit. : Our aliments are generally of an acescent kind, or the product of such; but by the action of our bodies on them, they are soon reduced to a neutral state. Yea, such is the frame of animals, that the force of the circulation bringing the particles of the blood always farther and farther from their former acidity, animalizes them [if I may use the word] more and more, renders them volatile, and perspirable); 2 dep. 1806-31 (
A. Knox,
Rem., [1844], I, 81 ds
NED).