ANILLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1215
eneïlle « potence de bois, béquille dont se servent les personnes âgées ou infirmes pour marcher » (
Pean Gatineau,
Vie de StMartin, p. 142, Luzarche ds
Gdf.,
s.v. anille : Si i ont .I. povre encontré, Qui aleit o .II.
eneïlles, Qui n'aveit pas vaillant .II. billes De robe ne de chaucemente);
2. 1397 technol.
fraing à anilles « mors comportant des crochets, destiné aux chevaux rétifs » (
Cpte du duc de Berry, f
o16 v
ods
Gay);
3. 1426 archit.
anylle « étai pour soutenir une voûte » (Lille, ap.
La Fons,
Gloss. ms., Bibl. Amiens ds
Gdf.);
4. 1690 blason (
Fur.).
Empr. au lat.
anaticula « petit canard » (
Cicéron,
Fin., 5, 52 ds
TLL s.v., 21, 14) devenu techn. p. métaph.;
cf. mil.
viiies. « verrou (en forme de bec de canard) »
Formulae Senonenses, I, 8 ds
Mittellat. W. s.v., 621, 66.