ANGLE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1170 « saillant ou rentrant formé par deux lignes qui se coupent » dans cet ex. synon. de
coin (
Rois, IV, XVI, 19 ds
Dict. hist. Ac. fr. t. 3 : Et fist [li reis Achar] faire altels par tuz les
angles de Jerusalem à Deable e par tutes les citez de Juda); fin
xiie-1
ertiers
xiiies. emploi p. métaph. (
Moralia in Job, éd. Foerster, 354, 25 : Tei filh et tes filhes mangieuent et beuoient uin en la maison de leur anneit frere, si uint uns forz uens de le contreie del desert, si hurtat les quatre
angles de la maison... En quatre
angles estat cele maisons, car la ferme chastece de nostre pense sostient sauoirs et temprance, force et iustice);
2. 1680 géom. (
Rich. :
Angle obtus,
angle flanqué).
Du lat.
angulus, dep. Plaute (synon. de « coin »,
Aul., 437 ds
TLL s.v., 57, 17); au sens 1,
Bell. Afr., 51, 2,
ibid., 58, 17; au sens 2, dep.
Cicéron,
Tusc., 1, 40,
ibid., 58, 50.